Au début du 20ème siècle, Léon est élevé par sa maman, son père ayant choisi une autre vie, loin de la Nouvelle Orléans. Léon a deux couleurs. L’une se voit, il descend des esclaves américains.  
Devant la vitrine d’un marchand d’instruments de musique, il rencontre Noël, jeune orphelin blanc élevé par sa tante. 
Si leurs couleurs apparentes les opposent, leurs couleurs intérieures les réunissent. Dedans, ils sont bleus. 
Devant cette vitrine dans laquelle étincelle un cornet à pistons, ils vont nouer une amitié solide jusqu’à ce qu’un agent raciste vienne la détruire, broyant Léon au passage. 
Mais la musique, quand on est bleu, sauve de tout. Et elle surgit parfois avec l’espoir, là où plus personne ne l’attendait...
Note d'intention
Le Roi du Jazz romance l’histoire de l’un des plus grands trompettiste de jazz de tous les temps, Louis Armstrong. Alain Gerber, auteur du livre dont est tiré la comédie musicale, a imaginé 2 personnages comme les deux faces d’une même pièce : Noël et Léon, reflet l’un de l’autre. L’un passe par la souffrance, la privation pour poursuivre son destin ; l’autre, même orphelin, reste protégé parce que blanc, ayant de par sa naissance et cette couleur de peau une vie facilitée.
Il s’agissait d’en faire une comédie musicale évoquant, entre autre, le racisme. La musique y est présente dès le départ comme une atmosphère. Il s’agit de 3 compositions originales de Jonathan Orland toutes inspirées du choeur final. Chants et danses n’apparaissent dans la pièce qu’en 2ème partie, volontairement, lorsque tout bascule pour le petit Léon. C’est ainsi que la musique entre vraiment dans sa vie, comme un élément essentiel qui va le porter tout au long de son destin.
Aurélie Rochman a choisi de les mettre en scène  en maquillant une classe en blanc et l’autre en noir, permettant d’effacer les traits tout en accentuant le contraste.  Pour reconnaître les personnages, elle a préféré les accessoiriser. Le chapeau, souvent présent pour les jazzeux dans l’imaginaire collectif, mais aussi le ceinturon qui barre les poitrines et figure l’autorité aveugle.
Durée du spectacle : 30 minutes – création possible à tous les âges, du CM1 à la 4ème.
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