Qu'est-ce qu'on attend pour
être heureux ?
jeune public
Marquise, une femme un peu excentrique, tient le cabaret des Notes Bleues dont Ray Ventura et ses collégiens sont les vedettes musicales. A quelques jours de la 1ère de la nouvelle revue, le présentateur claque la porte. C’est dans une panique totale que débarque Paul Misraki, jeune auteur compositeur décidé à faire jouer ses œuvres par le célèbre orchestre. Arriveront-ils à sauver le spectacle et le cabaret de la ruine ?
Note d'intention
On a tous au moins une chanson de Ray Ventura et ses collégiens dans l’oreille. Des textes aux musiques, ces airs-là ont été repris bien après leur création. Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? est l’histoire de la rencontre entre Paul Misraki et Ray Ventura. Une rencontre totalement fictive, dont seuls les noms persistent. Toute autre ressemblance serait purement fortuite, sauf le lien avec le Lycée Janson de Sailly, puisque Ray Ventura en est un ancien élève.
Le texte écrit par Aurélie Rochman ressuscite les cabarets d’antan, où toute la troupe était comme une grande famille. Mais derrière l’apparente légèreté de l’intrigue , on devine des thématiques plus profondes. La crise de 1929 et son impact avec la ruine du Marquis et son suicide ; la condition féminine où la femme n’envisage pas son existence sans un homme ; la rencontre entre le Vicomte, figure du passé, et la modernité en marche ; la méfiance à l’égard du petit nouveau qui va tous les sauver par ses idées novatrices.
Avec ce cabaret fictif, Aurélie souligne l’atemporalité des chansons qui ont traversé les générations en jouant avec les styles vestimentaires. Certains personnages évoquent les années 30 et la grande époque du Charleston, ou bien sont ancrés dans les années 50 et même 70, tandis que d’autres semblent venir d’outre-atlantique juste après la guerre.
La chorale constitue la troupe d’un cabaret. Certains ont des numéros, certains sont solistes. Les chants du spectacle supposés être répétés dans l’histoire se confondent avec ceux qui illustrent l’action principale, dans une mise en abîme qui n’est pas sans rappeler certaines comédies musicales célèbres comme 42nd Street.
C’est à une redécouverte de notre patrimoine musical qu’invite Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? avec la légèreté de la comédie. Les collégiens et leur orchestre y revisitent ce jazz français qui a traversé les océans et les générations. Un jazz qui module, un jazz qui chante, un jazz qui swingue et qui vous laissera repartir le sourire aux lèvres.
Durée du spectacle : 50 minutes – création possible pour des collégiens, lycéens, amateurs.
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Représentation du 18 mai 2017 - demandez-nous le mot de passe
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